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1 décembre 2013

Quand le travail tue à petit feu

Le travail occupe une grande partie de la vie. S'il est intéressant, si on a les moyens nécessaires à sa bonne réalisation, s'il est justement rémunéré, on peut être satisfait de tout ce temps et de toute l'énergie qu'on fournit.

Malheureusement ce n'est pas toujours le cas. Devrais-je dire, pas souvent le cas ?
Demandes démesurées de la part du patron, impossibilité d'atteindre l'objectif, faute de temps, faute de moyen, faute de personnel, et c'est le début de la descente aux enfers.

16 novembre 2013

Être Soi


Vomir toutes ces années perdues à tâtonner, 
A chercher à comprendre pourquoi cette destinée.
Un soupçon d’énergie pour pouvoir avancer
Et cesser d’obéir aux accords du passé.

Faire taire les orateurs qui veulent dicter leur loi,
Être maître, non du monde, juste maître de soi.
Redécouvrir le goût, l’envie d’aller par là,
Ou bien même par ici, si tel est notre choix.

27 octobre 2013

Dany Laferrière


Je viens de finir "Journal d'un écrivain en pyjama" de Dany Laferrière, et je n'ai qu'une envie c'est de le relire.

Pour plusieurs raisons, la pire étant "pendant que je le lis, je n'ai pas à me donner du mal à écrire, je suis en mode lecture, on ne peut pas tout faire à la fois". Une sorte d'échappatoire à la page blanche ...

 

25 octobre 2013

Hymne à la créativité


Que sais-tu de l’artiste qui ne peut s’exprimer ?
Que sais-tu de l’enfant riche de ses talents,
Dont chaque démonstration est aussitôt huée ?
Humilié et raillé, coupé dans ses élans,
Il pose sur son chagrin le manteau de l’oubli,
Amnésie obligée mais qui anéantit.

Alors il ne sait plus ce qu’il sait si bien faire,
Ce qui le rend heureux, ce qui le rendrait fier.
Tel un petit soldat marchant toujours bien droit,
Il est triste en dedans sans trop savoir pourquoi,
Ne sait plus sautiller, ni faire des entrechats,
Il est sage dans le rang, ne fait aucun dégât.

19 octobre 2013

"Un si long voyage" de Laurence Berthault -

 
En mémoire de Max Meynier.
J'ai écrit "Un si long voyage" avec la conviction de devoir le faire. Comme une évidence. Je n'avais pas encore trouvé d'éditeur mais j'ai eu comme un flash en voyant Max Meynier à la télévision lors d'une émission sur le don d'organes. Cet homme, dont je ne connaissais que le parcours de journaliste de radio, et sa célèbre émission "les routiers sont sympas" sur RTL, cet homme donc, allait m'aider. J'en avais la certitude. Je lui ai donc envoyé mon tapuscrit, renseignée par RTL sur l'adresse à laquelle je pouvais lui envoyer.

Je fus extrêmement touchée par la lettre qu'il m'a envoyée peu de temps après :

18 octobre 2013

Un recueil de nouvelles


"Une vie à coucher dehors" de Sylvain Tesson

Des nouvelles à déguster sans modération, des chutes surprenantes et un chapitre intitulé "les porcs" qui m'a marqué, vraiment.

Alice Miller - Site internet

S'il y a un site internet à parcourir au sujet de l'enfance maltraitée, c'est celui d'Alice Miller.

 http://www.alice-miller.com/accueil/

Même si cette femme, dont la vie fut consacrée à ce sujet, n'est plus de ce monde, on peut y trouver des résumés sur les livres qu'elle a écrit, des réponses qu'elle a donné de son vivant à des courriers de lecteurs ou d'adultes en souffrance et cherchant à comprendre le pourquoi de leur mal-être. Ce site existe toujours grâce à une autre femme formidable, Brigitte Oriol qui poursuit le travail d'Alice Miller.

https://www.alice-miller.com/conference-de-brigitte-oriol-lors-de-la-journee-de-la-non-violence-educative-organisee-a-narbonne/

Soyez curieux de votre histoire personnelle, des conséquences sur votre vie d'adulte. Cela peut vous aider grandement dans votre évolution pour aller vers une vie plus en accord avec qui vous êtes. 

Comprendre ce qui c'est passé et l'impact que cela a eu sur votre vie est fondamental pour soigner ses blessures, pour les cicatriser et aller de l'avant en étant authentique et libre.

Vous pouvez vous offrir ce cadeau : être libre et vous-même.

 


12 août 2013

"Le désir est le premier pas vers la réalisation"


La vie sans joie et sans tourment n’existe pas. On ne peut pas vivre sans qu’il n'arrive de grands évènements.
Si je vous raconte une histoire où il ne se passe pas grand-chose, vous allez trouver cela ennuyeux.
Ce qui nous garde vivant, ce sont les grandes émotions, les positives comme les négatives. C’est étrange mais même les négatives nous font sentir vivant. Parce que le fait de savoir que tout peut s’arrêter, donne une saveur particulière à chaque petit moment. A contrario, lorsqu’il ne se passe rien, on s’ennuie, on trouve les petits soucis très problématiques, ils prennent une proportion telle que  l’on pense devoir les résoudre au plus vite. 

Aimer c'est aussi ça


Me voilà toute emplie d’un immense chagrin,
Savoir celui que j’aime dans une profonde tristesse,
Me sentir démunie, et lui tendre la main
Vouloir calmer en lui, toute cette détresse.

Alors je pleurs pour lui, je déverse mon trop plein

De larmes et de sanglots, sans qu’il n’en sache rien,
Pour revenir plus forte, pour être son soutien,
Et j’enrage en dedans, de ce funeste destin.

20 juillet 2013

La leçon de piano


Ce film me semble refléter parfaitement l'érotisme au travers d'un lien unissant deux êtres dans un sentiment d'amour intense, malgré tout ce qui devrait les séparer. Je l'ai vu plusieurs fois, et je ne me lasse pas de cette rencontre charnelle toute en subtilité entre l'homme rustre en apparence, et la jeune femme distante, enfermée dans un silence, dont le moyen d'expression est la musique de son piano.
A voir.




16 juillet 2013

Corps à corps


Le temps passe. Je vais bien. Tu me manques.
Les heures défilent. Je ne sais pas ce que tu fais.
Les minutes s’égrainent.
Pas de nouvelles.

Je prends de la distance pour ne pas me perdre.
Me perdre en toi tant je t’aime.
J’ai choisi de m’éloigner … un peu. Pour te laisser de l’espace, ne pas t’étouffer avec mes bouquets de caresses, mes brassées de tendresse, mes élans permanents vers toi, mon désir si ardent.

Un soupçon d’attente,  impression d’éternité.

13 juillet 2013

Des gens très bien ...



Je trouve le style d'Alexandre Jardin un peu chargé parfois, avec des phrases longues pleines de virgules, pas toujours faciles à comprendre.
Mais à la lecture de ces "Gens très bien" j'y ai ressenti à plusieurs reprises cette sensation de "déjà vu - déjà vécu", notamment dans la façon qu'il a de décrire le fonctionnement "fuyant la vérité" de sa famille, les secrets cachés, l'omniprésence du rire en toute situation même quand ça ne prête pas à rire. Bref, la manière dont ses grands-parents, ses parents se débrouillent pour donner à leurs descendants une vision fausse de ce qu'ils ont été, parce que ça les arrange.
Puis l'auteur raconte comment il s'est "dépatouillé" avec ça, comment il n'a pas vécu sa vie jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux, fasse des recherches, écrive ce livre pour pouvoir se dédouaner et enfin vivre selon ses critères.

9 juillet 2013

Mon festival de canes !


 FESTIVAL DE CANES                                  

Paroles : Laurence Berthault
Musique : Nicolas Vielle


La poule déambule et picore ça et là.
Elle est fort occupée et ne regarde pas,
Ce qui, autour d’elle, intéresse beaucoup
Le coq, qui est sorti dans ses plus beaux atours.
Lui, le regard fier, harangue alentour
De son cri strident toute sa basse cour.

 Il s’approche soudain d’elle la trouvant à son goût,

Lui tourne tout autour « me ferait-il la cour ? »
Sa crête est toute droite et rougeoie de plaisir.
La poule, pour satisfaire le mâle et son désir,
Relève soudain la tête laissant là son ouvrage,
Car enfin il la prend pour lui faire ses hommages.

Un livre pour les vacances ?

Voilà un livre que je vous conseille.

Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de récit. Le narrateur est un enfant de 10 ans, du moins c'est ce que l'on croit, il s'appelle Momo, Mohamed, mais il préfère le diminutif de Momo.

L'histoire est simple, l'attachement entre un enfant "abandonné" et sa mère de substitution, femme haute en couleur.

Le milieu où ça se passe sort de l'ordinaire ou plutôt ressemble à un ordinaire dans un certain milieu que je ne connais pas. 

3 juillet 2013

Me voilà Kafkaienne !!

Non pas kafkaïenne dans le sens premier du terme, mais dans le sentiment d'être très proche de cet auteur, que (à ma grande honte) je viens de découvrir.
Comme tout le monde, je connaissais ce nom, je savais qu'il avait écrit "La métamorphose" mais je n'avais rien lu de lui.
Et soudain, grâce au doodle de Google, j'apprends qu'il est né il y a 130 ans et qu'il fut victime d'un père odieux ...  Je me précipite chez le libraire et je trouve ce livre "Lettre au père".
Je viens d'en parcourir les trente premières pages et je me dois d'en parler ici.
Quelle subtilité dans la manière de raconter ce que lui a fait subir son père ! On a l'impression que l'auteur est en empathie avec lui, que les années sont passées, que tout ça n'avait pas tant d'importance, mais c'est sans compter sur des tournures de phrases savamment écrites qui dévoilent à quel point le comportement paternel était source de souffrance pour l'enfant qu'il était. Une belle revanche.

Je vous laisse, je vais rejoindre ce cher Kafka, boire un verre de bon vin à sa santé, et continuer la lecture.
Extraits

29 juin 2013

Inspiration venue en regardant Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand


Pourquoi tant de tourments viennent troubler ma vie
Quand je te sens ailleurs, tourné vers d’autres envies ?
Cela est naturel, chacun en a conscience,
Mais moi dans mes errances, ne suis plus que souffrance.
Juste une pauvre âme en peine, mon esprit perturbé,
Et commence le délire dans toutes mes pensées.
Plus rien n’est cohérent, viennent les égarements.


Ne suis-je plus digne de toi ? Quel étrange châtiment …

Pourquoi t’éloignes-tu, pourquoi vis-tu sans moi ? 
Et qui sont ces amis qui te  procurent la joie ? 
Ne puis-je te suffire, avec mes seuls atouts ?
Ai-je démérité, ne suis-je plus dans le coup ?
Je vais faire les efforts, pour t’attirer encore,
Te prendre dans mes filets, être reine de ton sort.

Lettre ouverte à Mireille Dumas et Marcel Rufo

http://www.alice-miller.com/lettre-ouverte-a-mireille-dumas-marcel-rufo/

Pourquoi il n'y a pas de "bonnes fessées" ?

http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=2

24 juin 2013

La femme sauvage ...


AVOIR L’AIR DIFFéRENT

… Alors qu’il est utile de jeter des ponts, même avec les groupes auxquels on n’appartient pas – et il est important de se montrer gentilles – il est aussi impératif de ne pas faire des efforts démesurés, de ne pas se persuader que si l’on agit comme il faut, si l’on parvient à museler la criatura sauvage, on pourra passer pour une dame exquise, discrète et effacée. Ce genre d’attitude, ce désir du moi d’avoir à tout prix une appartenance, annule la communication avec la Femme Sauvage dans la psyché. Résultat : une femme à laquelle on a rogné les griffes, au lieu d’une femme pleine d’élan vital. Une femme bien élevée, bien intentionnée, qui s’essouffle à vouloir être parfaite. Non, il est meilleur pour l’âme de rester ce que nous sommes et de laisser les autres être ce qu’ils sont.


Emotions gelées, créativité gelée

 Il y a d’autres façons d’affronter l’exil. Certaines femmes, comme le petit canard pris par la glace sur l’étang, deviennent elles aussi de glace. C’est la pire des choses qui puissent  arriver à quelqu’un. Ce froid, c’est le baiser de la mort donné à la créativité, aux liens affectifs, à la vie elle-même. Devenir de glace n’est pas, au contraire de ce que semblent penser certaines, une réussite. C’est un acte de colère défensive.

22 juin 2013

Article de Raïssa Blankoff sur "Un si long voyage"

Article paru en 2007

« Le bonheur c’est simple comme de voir ma fille Léa manger une tomate ». 
 
« J’avais pris le parti de me dire que la seule issue était la guérison ». Laurence écrit cette phrase au moment où Léa, sa fille de deux ans et demi, atteinte d’un cancer des reins, commence sa première séance de chimiothérapie. C’est le début d’ « Un si long voyage », 122 pages qui racontent à cœur et à cri six ans de guerre contre le cancer : à deux ans et demi : chimiothérapie de plusieurs mois ; à trois ans et demi : très lourde opération ; à six ans : trois séances de dialyse par semaine ; à sept ans : greffe d’un rein  « Ceci pour « l’anecdote » », écrit Max Meynier qui a préfacé le livre. Six ans d’enfer au quotidien.