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29 juin 2013

Inspiration venue en regardant Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand


Pourquoi tant de tourments viennent troubler ma vie
Quand je te sens ailleurs, tourné vers d’autres envies ?
Cela est naturel, chacun en a conscience,
Mais moi dans mes errances, ne suis plus que souffrance.
Juste une pauvre âme en peine, mon esprit perturbé,
Et commence le délire dans toutes mes pensées.
Plus rien n’est cohérent, viennent les égarements.


Ne suis-je plus digne de toi ? Quel étrange châtiment …

Pourquoi t’éloignes-tu, pourquoi vis-tu sans moi ? 
Et qui sont ces amis qui te  procurent la joie ? 
Ne puis-je te suffire, avec mes seuls atouts ?
Ai-je démérité, ne suis-je plus dans le coup ?
Je vais faire les efforts, pour t’attirer encore,
Te prendre dans mes filets, être reine de ton sort.

Lettre ouverte à Mireille Dumas et Marcel Rufo

http://www.alice-miller.com/lettre-ouverte-a-mireille-dumas-marcel-rufo/

Pourquoi il n'y a pas de "bonnes fessées" ?

http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=2

24 juin 2013

La femme sauvage ...


AVOIR L’AIR DIFFéRENT

… Alors qu’il est utile de jeter des ponts, même avec les groupes auxquels on n’appartient pas – et il est important de se montrer gentilles – il est aussi impératif de ne pas faire des efforts démesurés, de ne pas se persuader que si l’on agit comme il faut, si l’on parvient à museler la criatura sauvage, on pourra passer pour une dame exquise, discrète et effacée. Ce genre d’attitude, ce désir du moi d’avoir à tout prix une appartenance, annule la communication avec la Femme Sauvage dans la psyché. Résultat : une femme à laquelle on a rogné les griffes, au lieu d’une femme pleine d’élan vital. Une femme bien élevée, bien intentionnée, qui s’essouffle à vouloir être parfaite. Non, il est meilleur pour l’âme de rester ce que nous sommes et de laisser les autres être ce qu’ils sont.


Emotions gelées, créativité gelée

 Il y a d’autres façons d’affronter l’exil. Certaines femmes, comme le petit canard pris par la glace sur l’étang, deviennent elles aussi de glace. C’est la pire des choses qui puissent  arriver à quelqu’un. Ce froid, c’est le baiser de la mort donné à la créativité, aux liens affectifs, à la vie elle-même. Devenir de glace n’est pas, au contraire de ce que semblent penser certaines, une réussite. C’est un acte de colère défensive.

22 juin 2013

Article de Raïssa Blankoff sur "Un si long voyage"

Article paru en 2007

« Le bonheur c’est simple comme de voir ma fille Léa manger une tomate ». 
 
« J’avais pris le parti de me dire que la seule issue était la guérison ». Laurence écrit cette phrase au moment où Léa, sa fille de deux ans et demi, atteinte d’un cancer des reins, commence sa première séance de chimiothérapie. C’est le début d’ « Un si long voyage », 122 pages qui racontent à cœur et à cri six ans de guerre contre le cancer : à deux ans et demi : chimiothérapie de plusieurs mois ; à trois ans et demi : très lourde opération ; à six ans : trois séances de dialyse par semaine ; à sept ans : greffe d’un rein  « Ceci pour « l’anecdote » », écrit Max Meynier qui a préfacé le livre. Six ans d’enfer au quotidien.