MENU

20 décembre 2014

Une ficelle et dix doigts.

Louise devait avoir huit ans.
C’était l’été.
En vacances dans la grande maison de ses arrière-grands-parents. Non loin de l’océan. Lieu paradisiaque de son enfance.

Tous les ans, ce rendez-vous familial lui procurait un bien-être immense. Elle y ressentait, à chaque fois, un sentiment profond de sécurité, comme si les murs de cette villa la prenaient dans leurs bras, l’entourant et la protégeant de tout danger. Tendre cocon ouaté.

Posée majestueusement en surplomb de la rue, la bâtisse était imposante. Et belle.
Construite au début du vingtième siècle, quand ses aïeux avaient encore les moyens d’une vie luxueuse, elle était fière et debout malgré les bombardements de la seconde guerre. Elle avait été épargnée. 

6 décembre 2014

Y a pas d'âge


- Oh non ! ça recommence !

- Quoi ?

- A chaque fois c’est pareil !

- Quoi ? Qu’est-ce qui est pareil ?

-  Je tape des mains très vite !

-  T’applaudis ?

-  Oui, enfin non … J’ai l’air débile.

-  Tu fais ça en public ?

26 novembre 2014

Communication au sein du couple, à la lumière de ce qui a été vécu dans l’enfance.


L’autre jour, à mon travail, un couple de personnes âgées est venu me voir pour parler d’un problème relevant du service après-vente.  Dès que madame m’expliquait le problème, son mari la rabrouait et la tapait sèchement sur le bras, pour la faire taire, puis il prenait la parole. Cela ne démontait pas sa femme, qui reprenait la parole dès qu’il avait fini et elle se faisait retaper (sans rouspéter contre lui) ! En l’espace de 5 mn, j’ai eu droit, trois fois de suite à ces gestes étranges …
Je ne peux pas m’empêcher de m’interroger sur ces comportements bizarres, régissant le lien entre ces deux êtres censés s’aimer (et depuis longtemps). Quels rôles jouaient-ils ? Est-ce que l’attitude de monsieur convient malgré tout à madame ?

Y-a-t-il moyen de cesser ces jeux de rôle ? Ou faut-il changer les personnages ? Jusqu’à trouver le personnage plus en adéquation avec  ses besoins ?

4 octobre 2014

"Pour une enfance heureuse"

POUR UNE ENFANCE HEUREUSE
                    Repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau.
                                                            De Dr Catherine Gueguen.
 
Ce livre devrait être lu par tout le monde sans exception.
Catherine Gueguen nous y explique comment fonctionne le cerveau depuis avant la naissance jusqu'à l’âge adulte, le processus de maturation et l’impact d’une éducation bienveillante ou maltraitante sur sa construction. Du fait du manque de maturité du cerveau chez le bébé et l’enfant, nous ne pouvons pas lui demander de contrôler ses émotions comme si nous avions affaire à un adulte dont le cerveau est « fini ».
Non seulement la manière d’éduquer l’enfant a un impact immédiat, mais en plus, et c’est cela qui me semble très important, sur toute sa vie future. Grâce à ce livre qui permet de connaître les dernières découvertes neurologiques, nous pouvons comprendre ce qui se joue dans l’éducation d’un enfant, ce qu’il est important de faire, ce qu’il ne faut pas faire. C’est un guide facile à lire et très éclairant !

17 septembre 2014

Lettre à Boris Cyrulnik

Je m’apprêtais à regarder un documentaire intitulé « La fascination des femmes pour Hitler » diffusée samedi 13 septembre 2014 sur la chaine 6ter. Ce sujet me semblait intéressant, j’espérais y trouver des informations historiques et psychologiques sur la vie d’Hitler, d’autant que Boris Cyrulnik était un des intervenants.

C’est à lui que je m’adresse :

12 septembre 2014

A titre posthume

J'ai découvert Michèle Guigon, parce qu'elle est morte ...

Merci internet, je peux l'écouter à titre posthume. Je ressens beaucoup d'affinités en l'écoutant, elle qui n'est plus ... Et je suis triste. Envie de pleurer pour une femme que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam il y a deux heures ...

Magnifiques chroniques sur France Inter dans "On va tous y passer", pour elle c'était prémonitoire. Deux ans, juste deux de plus que moi et boum badaboum terminus tout le monde descend ! Je vais pouvoir l'écouter en podcast, comme quoi le progrès c'est pas si mal. 

30 août 2014

Le chataîgnier


Il fait beau, non il fait gris, je ne sais plus. Je tente de rassembler ma mémoire. Elle m’échappe. Le vent de la montagne l’emporte. Je marche seule sur le petit chemin bordé de châtaigniers. La bruyère, rose foncé, égraine ses couleurs sur tous les bas-côtés.

Soudain l’arbre surgit. C’est un géant au tronc abimé par le temps.
Cicatrices profondes de ce qu’il a vécu. Je lève les yeux. Son immense ramure, comme jetée vers le ciel, m’explose à la figure. Je pleurs. Je m’approche de lui, je tremble, mes mains rejoignent son écorce, s’y posent et font silence. Je repars comme sonnée par cette étrange rencontre. Nulle réponse à toutes mes questions. Pourtant, il doit savoir, LUI, dans les nœuds de ses branches, comme gravés à jamais, les mots qui guident et montrent le chemin.

Je n’ai pas su les lire, ou peut-être trop bien. Mes larmes en sont témoin. Combien de temps encore vais-je errer à côté de moi-même ? Combien de châtaigniers vais-je devoir croiser avant d’entendre enfin leur injonction de VIE ?

8 août 2014

Que reste t il ?


Que reste t-il de nos amours ?
Que reste t-il de nos beaux jours ?

Te souviens-tu de nos ébats ?
On était amoureux,
Moi je crois plus que toi.
On était vraiment deux,
Dans chacun de nos pas.

14 juillet 2014

Emotions, mode d'emploi

Voilà un livre tout petit, simple, mais tellement intéressant ! Je devrais dire éclairant ! Il me semble que tout un chacun devrait le lire pour se comprendre, pour comprendre ses réactions émotionnelles. Elles sont parfois simples et claires, comme pleurer à un enterrement, ou rire à un spectacle comique, mais leurs expressions sont parfois inappropriées, inattendues, dérangeantes, douloureuses.

A la naissance, nous sommes "équipés" de quatre émotions, la joie, la colère, la peur, la tristesse. Chacune ayant un rôle précis pour nous aider à vivre face à toutes sortes de situations. Elles sont innées et naturelles.

14 juin 2014

Nuit perchée (extrait)

Je ne savais pas grand chose du lieu où nous allions passer une nuit, si ce n'est "cabane perchée dans un arbre". Je me demandais quel arbre allait nous accueillir ... En toute modestie, j'espérais un chêne majestueux. Et puis, l'information suivante m'intriguait : ni eau, ni électricité.

Nul n'est besoin de dire à quel point nous avons besoin d'eau, à quel point nous nous servons de l'électricité ! Allions-nous survivre sans ? J'étais joyeusement excitée à l'idée de ce dépouillement temporaire, de cet espace temps dénué de notre confort moderne.

Ce qui m'ennuyait cependant dans cette aventure, c'était la présence de petites bêtes diverses et variées dont la nature est riche, et que je n'inviterais pour rien au monde dans mon nid !...

14 mai 2014

Evidence


On est toujours ensemble depuis la nuit des temps
C’est comme une évidence, pour nous, comme pour les gens.
Tu t’éloignes pourtant, imperceptiblement.
Tu n’en n’as pas conscience, mais moi je le ressens.



Tu as d’autres regards, d’autres promesses au loin,
C’est pas une évidence mais moi j’en suis témoin.
Tourné vers un ailleurs, un sourire, une voix,

Des vagues de chaleur qui ne viennent pas de moi.


27 avril 2014

"La femme" de Bénédicte Martin

A ma plus grande joie, une femme formidable, ma belle-sœur, voyant mon article précédent sur ce livre, me l'a offert ! Double plaisir dans ce cadeau, le premier, joie de recevoir, le deuxième, joie d'avoir exactement ce que l'on voulait sans le demander.

Troisième plaisir, celui de le lire. Cette Bénédicte Martin a un style assez indescriptible. Un mélange de prose et de poésie, un choix de texte à charge comme j'aime. Elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense sans détour et cette franchise fait du bien à une époque où l'hypocrisie et les mensonges affluent de toute part. Comme son titre l'indique, le sujet est "la femme". Chaque chapitre aborde un sujet la concernant "De la contraception" ou "De la violence" ou "De la cuisine" ou "De l'infidélité" ou "De la jupe" ou "De la prostitution" ou "De la vieillesse" et plein d'autres encore.
 

26 avril 2014

Article sur l'OVEO - l'Observatoire de la Violence Educative Ordinaire -

Rwanda : de la violence sur les enfants aux génocides  
Le gouvernement français et son armée semblent avoir joué au Rwanda, avant et pendant le génocide, un rôle pour le moins douteux dans la terrible tragédie qu'a vécue ce pays. On ne peut que souhaiter, comme le demande l'association Survie, la levée du secret défense sur le véritable rôle de la France au Rwanda.

Néanmoins, en tant qu'Observatoire de la violence éducative ordinaire, il nous semble indispensable, à l'occasion du 20ème anniversaire du génocide dans ce pays, de rappeler que les méthodes d'éducation violentes sont un facteur déterminant dans les explosions de violence collective. Et il est d'autant plus nécessaire de le rappeler que le rôle de ce facteur est systématiquement ignoré par les chercheurs qui étudient les génocides.

13 avril 2014

si ...

Si j'en avais le temps je noircirais des pages et des pages blanches.
Je dirais la vie, la mort, la joie, la tristesse, l'amour, la haine, la tendresse, la violence, le désir, la passion, l'ennui, la gaieté, le bonheur, la peur, la terreur, le mouvement, l'immobilisme, les hurlements, les silences, les regards, les sourires, les effleurements, les enlacements, les attirances, les répulsions, la gourmandise, le dégoût, le trop plein, le vide, l'étouffement, les bouffées d'oxygène, les banalités, l'extraordinaire, la naissance, la renaissance, la jouissance, la douleur, les élans, les freins, le corps, l'âme, la musique, la danse, le chant , les sens, les non-sens, le partage, le don, l'acceptation et tout ce bouillonnement qu'est cette putain de vie sur terre avec ses hauts, ses bas, ses grandes joies, ses grandes désespérances, ce mouvement perpétuel, cette peur de vieillir, ce bonheur de vieillir, ce bonheur d'apprendre encore et encore, à tout instant, sur soi, sur l'autre, sur tous ces humains, sur la fusion entre deux êtres qui s'aiment, sur ce besoin d'aimer et d'être aimé, sur la peur d'être quitté, sur la peur de quitter, sur le renouveau des sentiments, sur la construction du couple, sur l'attention que l'on y met pour le fortifier, lui donner sens, le nourrir pour qu'il refleurisse à chaque instant comme les tulipes au printemps.

"Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal


Ce livre m'a été offert. J'ai été ravie de ce cadeau tout en me demandant si le contenu allait me plaire. Le sujet en lui-même, (histoire d'une greffe de cœur, depuis le "donneur" jusqu'au "receveur"), aurait pu être rédhibitoire. Étant à titre personnel concernée par la greffe d'organes, quel besoin aurais-je de me plonger dans ce genre d'histoire ? Serais-je maso au point de revivre par plaisir le cheminement de la greffe ? Je l'ai lu. Par curiosité. Pour voir comment Maylis de Kerangal allait traiter le sujet.
Je suis rentrée relativement facilement dans le roman, malgré un peu trop de descriptions à mon goût, et finalement, je me suis laissée entraîner dans la lecture au point d'être heureuse et même impatiente de m'y replonger chaque soir.

C'est un roman, riche d'enseignements, (on sent que l'auteure a fait beaucoup de recherches sur le sujet) qui divertit tout en étant instructif.

Une belle façon de parler du don d'organes, en touchant chacun à l'âme.

22 mars 2014

"La femme" de Bénédicte Martin


Je suis tombée sur ce livre par hasard, à la Fnac, où j'aime errer parfois, depuis que les autres librairies ont fermé. La couverture m'a attirée, et j'ai parcouru les chapitres, m'arrêtant ça et là, intriguée par l'écriture mi-prose mi-poésie, j'ai lu plusieurs chapitres, courts, mes yeux se plissant un peu, subjuguée par les sujets abordés et la manière peu habituelle de les traiter. Je ne l'ai pas acheté, pour me laisser le temps, parce que chaque sou dépensé doit être réfléchi. Mais je suis partie sachant qu'il sera mien, un jour, plus tard.

J'avais entendu parlé de cette couverture, parce que le livre a été censuré par Apple à cause du buste nu. C'est très étonnant à une époque où on montre la violence, les coups, le sexe, la barbarie sans que cela ne dérange ou ne soit censuré. Par contre montrer un buste dont la beauté se rapproche de l'art, c'est censuré ?!

Étrange société dans laquelle nous vivons...

20 mars 2014

Toucan

J'aurais pu garder jalousement pour moi cette peinture.
J'aurais pu me taire, ne pas divulguer l'effet qu'elle a sur moi et que peut-être, vous aussi allez ressentir. C'est inexplicable, renouvelé à l'infini, il suffit que mon œil se pose dessus et ... je souris. C'est une sorte de gaieté spontanée, dont je ne connais pas l'origine, mais qui me fait réfléchir sur le fait qu'un dessin, un tableau, une œuvre artistique touchent certaines personnes, et en laissent d'autres indifférents.

Je vous la livre telle quelle, en espérant que, comme moi, elle vous procure de la joie.


Toucan de Léa Prud'homme


21 février 2014

Vue de l'esprit

Est-ce le fruit d’une lecture, de quelques mots parcourus l’air de rien ? J’ai soudain pris le parti de trouver que la vie était belle. Ou plutôt que j’allais vivre chaque instant de mes journées en étant le plus possible souriante et avenante, aux autres, à tous ces gens que l’on croise, à pied, en voiture, sur les routes, au travail, dans les magasins, chez soi.

Ça m’est venu un lundi matin, période de la semaine que j’aime le moins, parce que je ne pouvais plus continuer à me lever le lundi en me disant à chaque fois « vivement vendredi soir ».

Cela durait depuis des mois, presque un an et demi : mon travail devenait insupportable, générateur d’un mauvais stress, difficultés au quotidien sans possibilité d’amélioration aucune. 

1 février 2014

Ecrire ?...


Écrire ! Écrire !! Écrire !!! Voilà la consigne ! C’est bien joli comme consigne, encore faut-il avoir une idée ! Encore faut-il être visitée par la Muse !...

J’aimerais tant avoir soudain, le fil conducteur du récit, pouvoir m’y mettre, enfin, sans me prendre la tête entre les mains, avec un grand vide à la place du cerveau. Je bug…

La météo n’arrange rien à l’affaire. Le gris, triste et sombre, est omniprésent depuis ce matin. Ciel bas et lourd. Pluie qui tombe continuellement sur l’herbe du jardin, rebondit sur les feuilles du lierre, goutte-à-goutte perpétuel à l’image de ma déprime naissante. Je n’ai rien à dire, rien à écrire, pourquoi s’obstiner ?...

26 janvier 2014

Philomena

Philomena  est le titre d'un film que j'ai beaucoup aimé.

L'histoire vraie, racontée dans un livre par Martin Sixsmith "the Lost Child of Philomena Lee" et mise à l'écran par Stephen Frears.
Je ne suis plus cinéphile depuis longtemps, et je suis allée voir ce film un peu par hasard.
Bien m'en a pris, j'ai passé un très bon moment, j'ai beaucoup aimé l'humour britannique (bienvenu dans l'atmosphère pénible du couvent catholique entre autre), ainsi que les dialogues entre Philomena et le journaliste qui l'aide à retrouver son fils.

Ci-dessous article repris dans la brochure de "l'Autre cinéma" où je suis allée voir ce film :

Pourquoi les femmes sont plus petites que les hommes ?

Cette question est le titre d'un documentaire passé sur Arte le 24 janvier 2014.
Documentaire très bien fait d'ailleurs.
La réponse à cette énigme scientifique, m'a quelque peu agacée.

Article de Gaëlle Guitard écrit sur le documentaire :

"Quels que soient le pays et la région du monde, une balade dans une rue peuplée de badauds aboutit toujours à la même conclusion : les femmes sont globalement plus petites que les hommes. Même en Scandinavie. Les scientifiques ont d'ailleurs donné un nom barbare à cet état de fait : le "dimorphisme sexuel de taille". Un constat général que l'on retrouve chez les animaux, à quelques exceptions près : chez la baleine bleue, le plus grand animal sur terre, les femelles dominent.

Quand Lucy, la plus célèbre australopithèques, a été découverte, les analystes ont décrété qu'il s'agissait d'une femme en raison de sa petite taille, sans avoir davantage de preuves. Le préjugé sur la taille est si ancré dans les mentalités qu'il peut ainsi brouiller le jugement des scientifiques.

9 janvier 2014

Rêveries

Me voilà enfin seule, au sein de mon palais,
Les murailles si hautes que nul ne peut entrer.
Vous pourrez les franchir si j'en donne la clef,
mon royaume est secret, c'est ma sérénité.
La solitude alors permet les rêveries.
Sont possibles les voyages, évasions de l'esprit.
Que les pensées soient libres, si tel est mon souhait,
de vivre ou de mourir et puis ressusciter.
Ô joie de ne rien faire !
Ô plaisir de rêver !
Ô bonheur d'espérer,
loin de toute misère.

3 janvier 2014

"La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt


Voilà un petit livre facile à lire, qui raconte la vie de Jocelyne Guerbette, mercière à Arras. Le style est très agréable, va droit à l'âme, riche en émotions. J'ai du vérifier plusieurs fois que l'auteur était bien un homme, persuadée que la personne qui racontait cette histoire était une femme.

On peut préférer une autre fin, mais qu'importe.

Cela fait réfléchir sur les envies véritables qu'on peut avoir, sur celles qu'on pensent indispensables à notre vie, et, finalement, on ne désire pas tant de choses que ça. La vie a-t-elle un sens parce qu'on a des rêves inaccessibles ?

1 janvier 2014

Voeux de créativité


Action Création !

Ou que faire en 2014 ? Soyez créatifs !!

Prenez le temps de faire des choses simples qui vous surprendront quant à l’effet escompté.

Empruntez la boite de peinture à votre petit dernier, et peignez la maison de vos rêves. Et pourquoi ne pas peindre des formes multiples au son d’une musique ? Des envolées de fleurs, des nuages qui s’étirent comme des cheveux au vent, ou des blancs et joufflus  à donner l’envie de se jeter dedans !

Ressortez les aiguilles à tricoter d’un tiroir oublié, le reste de laine de votre mère ou grand-mère, et apprenez ou réapprenez à monter les mailles, une à l’endroit, une à l’envers, un rang à l’endroit, un rang à l’envers, ou tout à l’endroit comme il vous plaira.