Aimer, ce n'est pas vampiriser l'autre.
Aimer c'est laisser l'autre devenir qui il est,
C'est allumer parfois des petites lumières
Pour éclairer son chemin,
Et l'aider ainsi à trouver seul sa propre voie.
Laurence Berthault
27 décembre 2016
18 novembre 2016
Un peu d'optimisme
La vie, la mienne, celle que je décortique dans l’écriture
souvent, dans la pensée toujours, est une forme interrogative permanente. Quel
sens a-t-elle ? Pourquoi est-elle ? Comment l’aborder ? De
face ? De coté ? Je ne sais.
Je tente, j’ose un peu, je stagne beaucoup voire je
régresse. Le regard dans le rétroviseur parce que c’est ainsi que je trouve des
réponses. Dans ma propre histoire, dans sa genèse. Tout comme on doit regarder
en arrière l’Histoire de notre monde, en voir les avancées, les erreurs, les
catastrophes, les progrès, les guerres, les paix, les conflits, les
désarmements intelligents, les batailles, les réconciliations, les rancœurs,
les rancunes, les pardons, les menaces, les complots, les rumeurs, les élans
humanistes, les chercheurs de bonheur, l’humanité entière au service de la
construction ou de la destruction.
Le chaos résulte du manque de réflexion. Réfléchissons.
Posons-nous les bonnes questions. Posons-nous. Écoutons les réponses
jaillissantes du silence.
Lettre à Hervé Bazin
Lettre à Hervé Bazin
« Pourquoi cette lettre ? » me direz-vous.
« Pourquoi maintenant ? » Il est vrai que cela fait trois ans
que je vous ai lu. « Vipère au poing », d’abord, puis « La mort
du petit cheval » et enfin « Cri de la chouette ».
Nous sommes en 2015 et la France a décidé de mettre sur le
tapis la loi interdisant la fessée … Ce n’est pas la première fois que le sujet
est sorti des tiroirs, mais, il faut croire qu’en France on aime débattre longtemps avant de prendre des
décisions. Chacun y va de son avis, cela donne alors des débats entre personnes
plus ou moins intelligentes, plus ou moins renseignées, plus ou moins
compétentes. Le sujet m’intéresse, j’ai mon opinion mais j’accepte d’écouter
celle des autres afin d’y réfléchir ensuite.
16 octobre 2016
Expression
Et si dans cet instant mes yeux déversent leur trop plein de
larmes,
Laissez-les pleurer.
Et si, encore et toujours, je m’émeus du rouge-gorge qui
vient me rendre visite,
Laissez-moi m’émouvoir.
Et si ce jour-là mon rire jaillit fort et clair parce que la
situation prête à rire,
Laissez-le jaillir.
28 avril 2016
Le Burnout et la marmite (fable du 21e siècle)
La marmite est posée sur la table, on ne voit qu’elle, le
moment est venu d’ouvrir le couvercle, et là, catastrophe, on s’aperçoit du
désastre, la consistance et l’odeur ne donnent aucunement envie d’y gouter.
Bref, échec !
C’est un constat, tout comme pour le burnout. Échec !
C’est alors qu’on commence à se demander pourquoi cela n’a
pas réussi. Qu’est-ce qui a fait que les ingrédients, la cuisson, le savoir
faire du cuisinier ont donné un résultat si désastreux ?
Peut-être que les ingrédients achetés n’étaient pas
bons ?
Peut-être que la manière de les associer n’était pas la
bonne ?
Peut-être que la marmite n’était pas le bon contenant ?
Peut-être que la puissance du gaz était trop forte ou trop
faible ?
Peut-être que la recette, pourtant suivie à la lettre,
manquait d’informations ou menait directement à cette calamité ?
4 avril 2016
De mère à filles
Si je devais écrire un mot, une phrase
à donner à celles que j'ai portées dans mon ventre,
à ses deux Êtres magnifiques, lumineuses et si belles,
si j'avais juste un mot, une phrase à leur dire,
ce serait qu'elles s'écoutent, qu'elles écoutent leur voix intérieure,
et qu'elles soient, quoi qu'elles fassent, quoi qu'elles choisissent comme options de vie, toujours en harmonie avec leur âme.
Qu'elles ne laissent jamais un quelconque imbécile leur dicter sa loi,
leur imposer une manière de penser, les amener à ne plus être en lien avec leur être profond.
Si elles arrivent à s'entendre, à entendre le murmure de leur "anima", à l'écouter puis à faire silence, puis à ressentir au plus profond d'elles-mêmes ce qui leur fait du bien, ce qui les fait vibrer, ce qui les rend joyeuses, vivantes, c'est qu'elles auront choisi la bonne direction.
à donner à celles que j'ai portées dans mon ventre,
à ses deux Êtres magnifiques, lumineuses et si belles,
si j'avais juste un mot, une phrase à leur dire,
ce serait qu'elles s'écoutent, qu'elles écoutent leur voix intérieure,
et qu'elles soient, quoi qu'elles fassent, quoi qu'elles choisissent comme options de vie, toujours en harmonie avec leur âme.
Qu'elles ne laissent jamais un quelconque imbécile leur dicter sa loi,
leur imposer une manière de penser, les amener à ne plus être en lien avec leur être profond.
Si elles arrivent à s'entendre, à entendre le murmure de leur "anima", à l'écouter puis à faire silence, puis à ressentir au plus profond d'elles-mêmes ce qui leur fait du bien, ce qui les fait vibrer, ce qui les rend joyeuses, vivantes, c'est qu'elles auront choisi la bonne direction.
11 janvier 2016
Lettre à Alice Miller
Madame, je suis profondément émue à l’idée de vous écrire.
Nous ne nous connaissons pas et vous êtes décédée depuis quelques années déjà,
je vous écris donc comme on s’adresse à un esprit dans l’au-delà, et ça, c’est
le genre de chose qui me plaît par-dessus tout.
Il me semble vous connaître un peu grâce à vos écrits,
nombreux, que vous nous avez laissés et qui, jour après jour, sèment des
graines d’espérance chez chaque lecteur.
Du « Drame de l’enfant doué » à « Ta vie
sauvée enfin » vous ne cessez de dire ce que personne ne semble vouloir
dire, à part vous, que la genèse de la violence est issue du mode de
fonctionnement violent des parents sur leurs enfants. Il est vrai que depuis
quelques années, je m’aperçois que les graines semées par vous commencent à
germer. Brigitte Oriol, Pierre Lassus, Gérard Lopez, Olivier Maurel sont, entre autres,
porteurs de votre message.
Inscription à :
Articles (Atom)