Madame, je suis profondément émue à l’idée de vous écrire.
Nous ne nous connaissons pas et vous êtes décédée depuis quelques années déjà,
je vous écris donc comme on s’adresse à un esprit dans l’au-delà, et ça, c’est
le genre de chose qui me plaît par-dessus tout.
Il me semble vous connaître un peu grâce à vos écrits,
nombreux, que vous nous avez laissés et qui, jour après jour, sèment des
graines d’espérance chez chaque lecteur.
Du « Drame de l’enfant doué » à « Ta vie
sauvée enfin » vous ne cessez de dire ce que personne ne semble vouloir
dire, à part vous, que la genèse de la violence est issue du mode de
fonctionnement violent des parents sur leurs enfants. Il est vrai que depuis
quelques années, je m’aperçois que les graines semées par vous commencent à
germer. Brigitte Oriol, Pierre Lassus, Gérard Lopez, Olivier Maurel sont, entre autres,
porteurs de votre message.