La vie, la mienne, celle que je décortique dans l’écriture
souvent, dans la pensée toujours, est une forme interrogative permanente. Quel
sens a-t-elle ? Pourquoi est-elle ? Comment l’aborder ? De
face ? De coté ? Je ne sais.
Je tente, j’ose un peu, je stagne beaucoup voire je
régresse. Le regard dans le rétroviseur parce que c’est ainsi que je trouve des
réponses. Dans ma propre histoire, dans sa genèse. Tout comme on doit regarder
en arrière l’Histoire de notre monde, en voir les avancées, les erreurs, les
catastrophes, les progrès, les guerres, les paix, les conflits, les
désarmements intelligents, les batailles, les réconciliations, les rancœurs,
les rancunes, les pardons, les menaces, les complots, les rumeurs, les élans
humanistes, les chercheurs de bonheur, l’humanité entière au service de la
construction ou de la destruction.
Le chaos résulte du manque de réflexion. Réfléchissons.
Posons-nous les bonnes questions. Posons-nous. Écoutons les réponses
jaillissantes du silence.