MENU

13 mars 2019

Dans ma tête

Le texte que je vais écrire vous donnera une idée de ce qui se passe dans la tête d'une personne comme moi :

Comment vous décrire cette délicieuse sensation d'être assise au soleil, sur ma terrasse, une tasse de café bien chaud à la main ? La température est idéale, une légère brise par instant vient caresser mon visage, une brise pas une bise, la bise qui comme son nom n'a pas l'air de l'indiquer est piquante, donc là c'est juste agréable, très très agréable, je savoure l'instant, le grondement qui me parvient au loin me rappelle la proximité de mon immeuble avec l'autoroute, ils l'avaient dit quand je l'ai acheté, mon appart, l'autoroute et la déchetterie mais ça ne me dérange pas, c'est loin, une moto vient de passer en pétaradant, plus près une voiture file à vive allure et s'arrête, quel est ce vacarme de chants d'oiseaux, pourquoi donnent-ils de la voix, le printemps qui arrive sans doute, la lutte de territoire, la recherche de l'âme sœur qui voudra bien faire son nid, la grue, pas l'oiseau, la grue mécanique fait un bruit léger et régulier, il n'y a personne en haut de cette grue, celui qui la dirige est en bas avec sa grosse

11 mars 2019

Que nous dit le burnout

Ce matin, en lisant des échanges de messages de personnes ayant vécu ou vivant un burnout, il me vient une pensée : que devient la cohorte de toutes ces personnes ayant fait un épuisement professionnel ? Quel message nous est envoyé ? N’est-ce pas une façon de nous faire prendre conscience de l’absurdité du fonctionnement actuel de notre société ? Les anciens burnoutés deviennent alors des messagers pour les autres... Affaiblis au début, ils reprennent peu à peu des forces. Ils seront là pour signifier quand ça dysfonctionne, quand il est temps de changer de cap. Une fois la cohorte suffisamment grande, la société changera sa façon de penser et d’agir. Les gilets jaunes sont les éclaireurs, ils sont au front, tandis que les burnoutés qui se seront enfin relevés , arriveront en soutien.
Puissions-nous devenir des éclaireurs avant que le bateau ne coule.

9 mars 2019

Bonheur simple

Je désire écrire un article sur un livre que je viens de commencer. Et puis je ne m'en sens pas l'énergie. Je vais de mon canapé à ma table de travail, j'ouvre mon ordinateur. Je retourne sur mon canapé. J'attrape le fameux livre. J'en lis un extrait. Je savoure. Je réalise que je manque de force pour écrire. Mais alors vient la culpabilité de ne pas le faire, de ne rien faire. Si je vous donne le titre du livre vous allez comprendre pourquoi, tout d'un coup, j'ai souri :

"L'art presque perdu de ne rien faire" !

L'auteur s'appelle Dany Laferrière. Vous le connaissez sans doute. Je savoure ses écrits comme on déguste un bon vin. C'est du plaisir instantané qui se prolonge dans le temps. J'ai lu il y a quelques années son "Journal d'un écrivain en pyjama". Avec le même plaisir.