Aimer c'est aussi ça

Me voilà toute emplie d’un immense chagrin,

Savoir celui que j’aime dans une profonde tristesse,

Me sentir démunie, et lui tendre la main

Vouloir calmer en lui, toute cette détresse.

Alors je pleurs pour lui, je déverse mon trop plein

De larmes et de sanglots, sans qu’il n’en sache rien,
Pour revenir plus forte, pour être son soutien,
Et j’enrage en dedans, de ce funeste destin.

Toi mon homme si joyeux, te voilà terrassé.

Je vois bien que tu luttes pour ne pas trop sombrer,
Mais la souffrance est grande, tu ne peux résister.

 La tempête est violente mais elle passera.

Tu pourras, si tu veux, te blottir dans mes bras
Y reprendre des forces, y retrouver la joie.

La vie est ainsi faite qu’il faut voir s’en aller

Ceux qu’on aime plus que tout, ceux qui nous ont aimés.
Je sais que cette mort à une autre fait écho,
Que tu as tant pleurée sans en dire un seul mot.

Ne m’en veux pas mon tendre, mon amour adoré

Si je pleurs avec toi, je suis à tes côtés,
Pour t’aider à passer au-delà de ce drame.
J’y mettrai tout mon cœur, j’y mettrai toute mon âme.

Laurence Berthault