Il s’avança vers le pupitre, la posture dénuée de sa rigidité habituelle. Sa tenue vestimentaire avait quelque chose de sympathique, sans doute l’absence de veste, de cravate. Son regard était moins perçant, moins glaçant qu’à l’accoutumée. Il déclara : « Je vous prie, si vous le pouvez, de bien vouloir m’excuser pour les mois qui viennent de s’écouler et la manière dont mon gouvernement et moi-même avons géré cette épidémie. Dès ce soir, je lève le confinement, je vous laisse vivre libres de vos mouvements, tout en étant responsables de vos actes, puisque maintenant vous avez connaissance des protections à mettre en place pour ne pas risquer de tomber malades ou de contaminer vos proches. Nous allons doter les hôpitaux de lits et personnels soignants suffisants pour prendre soin de tous, et rendre aux médecins généralistes de terrain leurs outils de travail et leur bon sens pour pouvoir soigner dès que nécessaire les patients qui en auront besoin. Ainsi, vous les adultes, parents, éducateurs, professeurs, docteurs, entrepreneurs, je vous rends votre liberté d’agir, d’entreprendre, en votre âme et conscience. J’ai confiance en vous peuple de France … »
Et c’est là que je me suis réveillée. Douce nuit, porteuse d’espérance, réveil brutal, il parait qu’il va parler ce soir, je doute que mon texte l’inspire…
12/11/20
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