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13 janvier 2021

Dans quel monde vit-on ? (suite)

 

Nous sommes le 9 janvier 2021 et j’ai besoin d’écrire ce que je ressens. Une forme de déprime latente, quelque chose qui englue mon âme. La gestion de l’épidémie depuis mars 2020 est proprement criminelle. Au lieu de mettre les moyens nécessaires dans les hôpitaux, du personnel, des lits, ils nous ont confinés 55 jours. Ils nous ont reconfinés 46 jours cinq mois plus tard. Au lieu de laisser les médecins traitants nous prendre en charge et nous soignés si nous étions affectés par ce virus, ils leur ont interdit de le faire et nous ont sommés de rester chez nous avec du paracétamol. Au lieu de nous rassurer et de nous expliquer les risques de contagion ils nous ont infantilisés en nous prenant pour des irresponsables. Ils ont retirés à tous les commerces décrétés « non essentiels » la possibilité de travailler et aux restaurateurs, brasseurs, personnels de la Culture, artistes, gérant de cinéma, de théâtre, de boîte de nuit, leur outil de travail. Au lieu d’écouter les médecins spécialistes des virus qui prônaient des solutions médicales ils les ont critiqués et raillés dans leur savoir-faire. Au lieu d’écouter des professeurs de médecine ils les ont condamnés. Ce qui se passe est scandaleux.

Nous sommes dirigés par des menteurs et des manipulateurs ou, pire encore, par des incompétents.

Ne pas être en accord avec son gouvernement semble être interdit. Pourquoi ? En quoi cela est préjudiciable ? C’est un droit. Le droit de tout citoyen. Ne sommes nous pas en France ? Pays de la liberté ? L’année 2020, et le début de 2021, signe la fin des libertés. Je suis malheureuse de vivre cela. Je devrais être en colère. Parfois je le suis. Mais plus que tout, cela me rend malade. Le virus ne m’a pas eu, mais eux avec leurs cohortes de médias mensongers et porteurs sans cesse de nouvelles catastrophiques, à dose homéopathique mais insufflées chaque jour et plusieurs fois par jour dans nos oreilles, via la télévision, les réseaux, la radio, le téléphone, des affiches ici et là, sous forme de soi-disant informations justes, vraies. Impossible d’échapper à ce discours ambiant anxiogène, délétère. Tout cela relève d’un crime contre l’humanité.

Vous n’êtes pas d’accord avec les décisions du gouvernement ? Alors on vous traite de complotiste ! C’est quoi ce délire ? Ne puis-je avoir une intelligence suffisante pour me renseigner à d’autres sources que celles imposées et orientées par l’État ? N’y a-t’il qu’une voix qui dise la vérité ? Quelle vérité ?

Ce que je constate c’est que la majorité des personnes qui décèdent du virus ont déjà atteint l’âge moyen d’espérance de vie.

Ce que je constate c’est que la gestion de l’épidémie par le gouvernement, provoque un isolement, une dépression, des idées suicidaires, une mélancolie profonde, chez beaucoup de personnes, et que cela a causé et va causer des morts dont on ne parle pas. Tout comme les entrepreneurs, entrepreneuses qui sont privés de leur travail et de leur moyen de subsistance.

Au-delà de l’aspect économique engendré par ces fermetures de restaurants, bars, théâtres, cinémas etc. nous pouvons parler du manque de lien, manque de sens, manque de raison d’espérer, impression d’être privé de sa liberté, de son libre-arbitre, de sa faculté à être au milieu des autres, parmi les autres, du plaisir à partager, s’enlacer, s’embrasser, se parler, vivre.

Et nous sommes confinés tous les soirs chez nous à partir de 18h pour certains départements, à partir de 20h pour les autres. Comme de gentils toutous, nous rentrons à la niche.

S’il n’y avait pas eu tous ces mensonges de l’État depuis le début, peut-être aurais-je été plus tolérante et plus à l’écoute de leurs discours et décisions, mais il y a depuis le début quelque chose de dissonant, quelque chose de bizarre en lien avec tous les avis contraires, toutes les annonces folles « vous avez le droit de passer Noël ensemble mais papy et mamie à la cuisine !… Mangez masqués… Les enfants si papy ou mamie meurt ce sera de votre faute … » et ceci n’est qu’un échantillon de tout ce que l’on a nous a insufflé de parfaitement inaudible, à moins d’être un mouton, ou d’avoir un demi cerveau qui fonctionne par intermittence. Comment peuvent-ils croire qu’on va continuer à les écouter ? C’est scandaleux.

Mon seul espoir aujourd’hui est de voir que quelques avocats prennent la défense du citoyen et agissent. C’est aussi de voir que des médecins ont encore une parole juste, sans donner dans le catastrophisme ni dans le complotisme, juste en expliquant les faits, les chiffres sans les manipuler, les moyens de soigner qui ont prouvé leur efficacité.

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