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1 décembre 2013

Quand le travail tue à petit feu

Le travail occupe une grande partie de la vie. S'il est intéressant, si on a les moyens nécessaires à sa bonne réalisation, s'il est justement rémunéré, on peut être satisfait de tout ce temps et de toute l'énergie qu'on fournit.

Malheureusement ce n'est pas toujours le cas. Devrais-je dire, pas souvent le cas ?
Demandes démesurées de la part du patron, impossibilité d'atteindre l'objectif, faute de temps, faute de moyen, faute de personnel, et c'est le début de la descente aux enfers.
 

Chaque jour passé est l'occasion de souffrir un peu plus d'un environnement professionnel néfaste, destructeur, et sans solution aucune. La crise est sans doute passée par là, les dirigeants ne peuvent pas embaucher de personnel supplémentaire, les tâches s'accumulent, les employés doivent fournir le travail d'un poste et demi, voire de deux. A moins d'être superman, ou de se cloner, impossible d'y arriver. Chaque jour devient l'occasion de se sentir impuissant devant un objectif inatteignable. Les mécontentements et les critiques pleuvent.

Quelle solution dans ce cas ?

En parler et proposer des aménagements pour améliorer les conditions de travail. Et se prendre une fin de non recevoir.

Partir ? Pour aller où ? Trouver un autre emploi, par les temps qui courent est une gageure. Le fait d'avoir un travail très prenant ne laisse que peu de temps à la recherche d'un autre emploi. Le manque d'énergie lié à l'épuisement professionnel n'aide en rien à ce projet de trouver une autre entreprise.

Beaucoup de salariés se trouvent prisonniers d'une telle situation.
Beaucoup d'employeurs profitent de la situation économique pour presser leur salarié comme des citrons, pour en sortir le maximum, en les payant le minimum.

La vie de beaucoup d'hommes et de femmes, même travailleurs, est très difficile.

C'est un comble.

Notre époque est désespérante. Trop d'inégalités, trop d'injustices, trop de travailleurs pauvres.


http://www.souffrance-et-travail.com/

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