Le 27 avril -
Cela fait 42
jours que nous sommes confinés.
Comment
réfléchir à ce qui peut être fait chaque jour, de constructif, pour soi, et en
même temps réfléchir à ce qui pourra être fait, après, pour le meilleur
fonctionnement possible de la société ?...
J’aime l’idée de m’instruire, de créer, de me défouler. Prendre soin de moi, de
mon corps, de mon esprit et de mon âme. Ça me parait la base. Être en lien, même
virtuel, avec les personnes chères à mon cœur aussi. Méditer ou prier, pour la
partie spirituelle, me semble une bonne recette. Je m’y applique en tout cas.
Avec mes filles,
lors de nos discussions, envisager un monde meilleur, partager nos lectures,
nos découvertes, nos expériences, enrichissent grandement mon quotidien.
Je sais que j’ai
de la chance. Je n’en n’ai pas toujours eu, alors je savoure.
Mes
préoccupations actuellement, viennent du fait que l’État français fait plutôt office de monarchie voire de dictature notamment
concernant l’idée de nous contrôler à distance via notre téléphone, dans nos
déplacements, pour savoir si on a été en contact avec des personnes porteuses
du virus, ça, c’est l’explication donnée. Mais quid de notre liberté
d’action ?
J’ai réussi à ne
pas regarder les informations à la télévision, hier soir et ce midi. Je dis
« réussi » parce que j’ai tellement l’habitude de les regarder que
c’est un effort de me déshabituer de le faire. Cela m’a procuré de la
sérénité. A renouveler donc.
Le soir, j’écris pour les Chroniques du Réel de Charlie Chine, une artiste que
connaît ma fille. Un beau projet artistique. Pour y participer, on écrit entre
19h et 19h05, ce qu’on vit, ce qu’on voit, ce qu’on pense à ce moment là. Cela
doit être assez succinct. Charlie Chine retape sur une machine à écrire les
textes et en sort les Chroniques du Réel qui seront exposées via une
installation qu’elle a faite. Pour plus de détail voir https://www.leschroniquesdureel.com/
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