Jour gris, jour de pluie.
Jour de pas grand-chose, pas d’idées grandioses, pas écrit, pas marché vu le temps.
Jour de ravitaillement, juste un peu, voir ce qui se passe dehors. C'est tout pareil. Drôle de confinement.
Hier soir apéro zoom hilarant. Se revoir derrière nos écrans, malgré le coté "Tristitude"* ne nous a pas empêchés de nous marrer, bien au contraire. Mes amis artistes ont l'humour chevillé au corps. Ça nous sauvera.
Impression de compter les jours qui passent, comme on égrainerait un chapelet, la prière en moins. Du temps suspendu au bon vouloir d’un homme et de son gouvernement.
On fait des projets comme on lancerait une bouteille à la mer, on ne sait pas ce qu’il en adviendra. Tout se conjugue au conditionnel. Le futur n’existe pas.
Se lever chaque jour avec une idée de normalité, pour ne pas devenir fou, teintée d’inquiétude. Non pas la peur d’attraper un virus mortel, on n’en n’est plus là, mais de perdre son emploi, son entreprise, son moyen de survie.
Colère contre la décision de faire porter le masque à des enfants dès 6 ans.
Le 03/11/20
* La Tristitude : chanson d’Oldelaf
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