Ce matin en marchant une heure autour de chez moi, j’ai croisé une dame, 70 ans environ, et sa chienne noire labrador qui m’a fait la fête comme si on se connaissait. Elle est bloquée chez sa fille depuis les vacances, ne peut pas rentrer chez elle dans le sud-est, parce qu’à chaque fois qu’elle réserve une place dans le train, elle est annulée le lendemain par la SNCF. Ça fait trois fois. On ne sait pas pourquoi. On imagine…
Pendant mon heure de marche, je croise beaucoup de véhicules d’entreprises, estafettes, camionnettes, camions, tous conduits par des hommes. Les hommes au turbin, les femmes à la maison ? Le tertiaire en télétravail. On ne croise plus que des ouvriers du bâtiment.
Comment occuper sa journée au mieux ? Pourquoi au mieux ? Pour donner du sens à tout ça. Marcher me vide la tête. Déverrouille mon corps. Un esprit sain dans un corps sain. La base.
J’ai fini le livre de Gisèle Halimi Une farouche liberté . Quelle grande dame ! Quel courage ! Quelle volonté !
En conclusion du livre elle s'adresse aux jeunes femmes :
" D’abord soyez indépendantes économiquement c'est la règle de base. La clé de votre indépendance, le socle de votre libération, le moyen de sortir de la vassalité naturelle où la société a longtemps enfermé les femmes. [...] Soyez égoïstes ! Je choisis ce mot à dessein. Il vous surprend ? Tant pis. Les femmes ont trop souvent le sentiment que leur bien-être doit passer après celui des autres, les parents, les enfants, les compagnons, le cercle professionnel et familial. [...] à cela j'ajoute : refusez l’injonction millénaire de faire à tout prix des enfants. Elle est insupportable et réduit les femmes à un ventre."
Un livre à lire, à relire.
Autant profiter de ce re-confinement pour s'instruire.
Le 05/11/20
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire