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13 août 2007

Ouvertures mouvementées

 
 
Mercredi 1er août, 21h quoi de mieux que de s’installer au Victor Hugo pour déguster le repas des fêtes en attendant le jeté des clefs ? Vue imprenable sur le dais de Léon (encore fermé) !

Tandis que les festayres s’agglutinent de plus en plus nombreux sur la place et dans les rues qui l’entourent, nous entamons l’entrée au son des chœurs d’homme dont la chaleur de la voix n’a d’égal que le volume sonore qui arrive jusqu’au restaurant. Du monde, du bruit, de la sangria, c’est la fête !!
 

Alors que nous finissions le dos de merlu à l’espagnol (olé !) une voix s’élève du balcon de la mairie annonçant le nom des invités (une surfeuse méritante, un snowboarder médaillé) et enfin celui que l’on attendait tant : le MERVEILLEUX ET BEAU YANNICK !!!!!! Les chaises du Victor Hugo furent mises à rudes épreuves : c’est à qui sera le plus haut pour apercevoir ce qui se passe au balcon, ça crie, ça hurle Yanniiiiiiiiick en faisant des grands mouvements de bras avec le foulard rouge en main (ne jamais mettre le foulard avant le jeté des clefs SVP !) et tous ces hurlements de joie sont couverts par une mascleta on ne peut plus pétaradante et scintillante de mille feux dans le ciel d’un Bayonne en liesse comme je l’aime !!!!

Il est 22h10, chacun redonne à sa chaise son utilisation d’origine, le dessert peut arriver nous sommes prêts ! Et là, foi de festayre bayonnaise, nous fûmes spectateurs d’un tsunami humain qui vint s’agglutiner sur les barrières encadrant la terrasse de notre lieu d’agape ! Une jeune femme jusque là paisiblement attablée, n’écoutant que son courage se mit à aider les malheureux comprimés contre les balustrades à escalader pour se retrouver du coté des dîneurs et respirer un peu. Ce ne fut pas une ou deux personnes qui fuirent ainsi le raz de marée humain mais des dizaines et des dizaines, tous plus affolées les unes que les autres, des mères, des enfants en larme, des hommes jeunes et moins jeunes, des demoiselles etc. etc. …

« On m’a pris mon porte monnaie dans ma poche ! » disait l’un « on m’a mis des mains aux fesses ! » disait l’autre.

Soudain, vingt minutes plus tard, le flot de festayres redevint normal, léger, disparate. Le serveur se plaignit de clients indélicats qui profitèrent de la situation pour s’éclipser en laissant une ardoise …

Des jeunes filles vinrent s’appuyer sur la barrière nous demandant où on pouvait acheter des chaussures ! Leur amie était pied nu suite aux bousculades antérieures. Une tong gisait seule sous la table devant nous. Quelle aubaine ! Mais bon si c’était bien la taille ce n’était qu’un pied !

Soudain une personne arriva triomphante avec une chaussure noire et la lui remit. De nouveau un pied droit ! Tant pis la demoiselle fort jolie au demeurant se chaussa avec ses deux souliers improvisés et ses amis et elle s’en allèrent avec force rires et toute à la joie de pouvoir festoyer quand même.

Tandis que nous buvions notre café, apparut dans notre champ de vision, une grande blonde avec une chaussure noire !!!!! Si ! Je n’invente rien ! La pauvre avait perdu une de ses ballerines, celle-là même qui venait de chausser la jeune festayre aux pieds nus ! C’était une hollandaise (absolument pas en blanc et rouge …) égarée dans ses fêtes et qui est reparti sur le dos de son amie en riant bien qu’on lui ait expliqué l’usage qui avait été fait de son deuxième soulier.

C’est pas tout ça, mais nous devons arpenter les rues de Bayonne en liesse, et, chaussés de nos baskets en qui nous avons entière confiance, aller chanter, danser et picoler ! On s’en fout, on rentre à pied !!!!

2 commentaires:

Guy Benoist a dit…

bien le blog mais cela manque d'illustration... Moi je mets une photo par article et quand je n'ai rien je cherche dans Google image.

Laurence a dit…

ok ! je vais essayer de mettre une illustration ... j'aurais peut être besoin de tes lumières ...