Le temps passe. Je vais bien.
Tu me manques.
Les heures défilent. Je ne
sais pas ce que tu fais.Les minutes s’égrainent.
Pas de nouvelles.
Je prends de la distance pour
ne pas me perdre.
Me perdre en toi tant je
t’aime.J’ai choisi de m’éloigner … un peu. Pour te laisser de l’espace, ne pas t’étouffer avec mes bouquets de caresses, mes brassées de tendresse, mes élans permanents vers toi, mon désir si ardent.
Un soupçon d’attente, impression d’éternité.
Effleurements de bouches. Tellement douce est la tienne … du velours. Que j’aime la douceur de ta lèvre inférieure.
Enivrement d’odeurs. Celles qui émanent de ta peau m’envoient inconsciemment de si ardents signaux ! Elles m’envoûtent, me font perdre la tête et attisent tout mon être.
Tes yeux … Ah ! ces yeux ! Lorsque les miens y plongent, ils s’y noient, s’y perdent, s’y délectent dans un abandon sans retenu … Ils me mettent à nue …
Désir omniprésent … de ton
corps … de ton toi … tout entier. Nos âmes sont-elles liées ? Est-ce un envoûtement ?
Tes bras m’entourant ont tous
les pouvoirs, toute la force de l’amour.
Ton absence m’est
douloureuse.
Mais je dois vivre
enfin ! Ne pas être uniquement cette femme frémissante à chacun de tes
regards, prête à tout pour sentir ta peau contre la sienne, et vivre
intensément dans un désir plaisir de corps à corps sans fin !
Comment redevenir celle que
j’étais ? Raisonnable, raisonnée, responsable, organisée…
De quel élixir t’es tu servi pour faire de moi cette femme abandonnée à tes désirs, à tes mains, à ta bouche, à ton sexe ? Quelle est cette danse endiablée qui nous fait nous retrouver encore et toujours avec à chaque fois ce partage des sens ? Est-ce cela l’Amour ? Est-ce cela ? Je t’écoute parler. Je t’aime. Je te regarde rire. Je t’aime. Tu manges, tu bois. Je t’aime.
Ton corps nu s’offre à moi, m’appelle, m’attire, excite mon désir. J’en connais les contours, les dessins, les aspérités, les rondeurs. La chaleur de ta peau, la douceur de ta peau, l’envoûtement de ta peau sur la mienne.
Un jour sans que l’on fasse
l’amour. Un jour, un seul. Cela me semble impossible … et pourtant. Il faut
bien s’éloigner un peu pour mieux se retrouver.
On ne peut pas passer toutes
les minutes, toutes les heures serrés l’un contre l’autre, dans un cocon
d’amour, sans se quitter jamais !
La brise fait bouger
légèrement mes cheveux, s’essaie en caresses sensuelles mais n’enlève en rien
le poids sur mon cœur.
Absence, présence. Absence,
présence. Ainsi se rythme mon existence.
2 commentaires:
Mmmmh...l'Amour, c'est beau est difficile a la fois, sa complexité nous attire. Si c'était une drogue ce serait la plus dangereuse. Non ?
Une drogue sans effet secondaire néfaste ... Ou "Aimer à perdre la raison" comme dit jean ferrat. Vaste sujet.
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