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16 juillet 2013

Corps à corps


Le temps passe. Je vais bien. Tu me manques.
Les heures défilent. Je ne sais pas ce que tu fais.
Les minutes s’égrainent.
Pas de nouvelles.

Je prends de la distance pour ne pas me perdre.
Me perdre en toi tant je t’aime.
J’ai choisi de m’éloigner … un peu. Pour te laisser de l’espace, ne pas t’étouffer avec mes bouquets de caresses, mes brassées de tendresse, mes élans permanents vers toi, mon désir si ardent.

Un soupçon d’attente,  impression d’éternité.

Effleurements de bouches. Tellement douce est la tienne … du velours. Que j’aime la douceur de ta lèvre inférieure.
Enivrement d’odeurs. Celles qui émanent de ta peau m’envoient inconsciemment de si ardents signaux ! Elles m’envoûtent, me font perdre la tête et attisent tout mon être.
Tes yeux … Ah ! ces yeux ! Lorsque les miens y plongent, ils s’y noient, s’y perdent, s’y délectent dans un abandon sans retenu … Ils me mettent à nue …

Désir omniprésent … de ton corps … de ton toi … tout entier. Nos âmes sont-elles liées ? Est-ce un envoûtement ?

Tes bras m’entourant ont tous les pouvoirs, toute la force de l’amour.

Ton absence m’est douloureuse.

Mais je dois vivre enfin ! Ne pas être uniquement cette femme frémissante à chacun de tes regards, prête à tout pour sentir ta peau contre la sienne, et vivre intensément dans un désir plaisir de corps à corps sans fin !

Comment redevenir celle que j’étais ? Raisonnable, raisonnée, responsable, organisée…

De quel élixir t’es tu servi pour faire de moi cette femme abandonnée à tes désirs, à tes mains, à ta bouche, à ton sexe ? Quelle est cette danse endiablée qui nous fait nous retrouver encore et toujours avec à chaque fois ce partage des sens ? Est-ce cela l’Amour ? Est-ce cela ? Je t’écoute parler. Je t’aime. Je te regarde rire. Je t’aime. Tu manges, tu bois. Je t’aime.

Ton corps nu s’offre à moi, m’appelle, m’attire, excite mon désir. J’en connais les contours, les dessins, les aspérités, les rondeurs. La chaleur de ta peau, la douceur de ta peau, l’envoûtement de ta peau sur la mienne.

Un jour sans que l’on fasse l’amour. Un jour, un seul. Cela me semble impossible … et pourtant. Il faut bien s’éloigner un peu pour mieux se retrouver.

On ne peut pas passer toutes les minutes, toutes les heures serrés l’un contre l’autre, dans un cocon d’amour, sans se quitter jamais !

 Le soleil fait des efforts pour réchauffer mon corps. Il n’arrive pas, malgré ses rayons ardents, à réchauffer mon âme.

La brise fait bouger légèrement mes cheveux, s’essaie en caresses sensuelles mais n’enlève en rien le poids sur mon cœur.

Absence, présence. Absence, présence. Ainsi se rythme mon existence.

2 commentaires:

Lea a dit…

Mmmmh...l'Amour, c'est beau est difficile a la fois, sa complexité nous attire. Si c'était une drogue ce serait la plus dangereuse. Non ?

Laurence a dit…

Une drogue sans effet secondaire néfaste ... Ou "Aimer à perdre la raison" comme dit jean ferrat. Vaste sujet.