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9 juin 2015

Ecriture automatique

J'ai tenté l'écriture automatique, un matin, et voilà ce que ça a donné. A vous de jouer ! Vous ne devez pas lever le stylo ! Bonne inspiration !


Oiseau bleu dans le ciel mousseux,
Chantilly de nuages baignant dans l’immensité,
Gazon verdoyant piqué d’arbres et de fleurs magnifiques,
Les uns si grands, les autres si belles,
Ruisseau d’eau fraîche et claire s’insinue entre les pierres,
Reflet de soleil étincelant sur les cailloux,
Petite fée aux ailes argentées et au corps fin et bleuté comme l’océan,
Jour de beau temps.
 

Pieds nus sur le sable fin,
Ça crisse et s’insinue entre les doigts de pieds,
Éclaboussures joyeuses, l’eau des vaguelettes vient lécher les orteils cachés dans le sable,
Au loin vogue le voilier, toutes voiles blanches sorties,
Légère brise, soleil doux et chaud.
Le Petit Palud sort du port, bleu et jaune
Peinture sur sa coque de bois,
Va pécher en mer,
Filet jeté et ramené, crabes, poissons,
Repas pour la famille.
La femme dans la cuisine
Chante,
Les mains dans la farine,
Elle rit en voyant les enfants jouer à des scènes de théâtre imaginaires.
Elle pétrit la pâte à pain, fait rouler ses doigts collants,
Les couvre de farine et malaxe, pétrit y prend plaisir.
Le café coule dans la cafetière,
La bonne odeur arrive à ses narines.
Mains lavées, tasse sortie, moment de pause.
Assise sur la banquette en bois sur la terrasse couverte, vue sur l’immensité du désert,
Au loin une caravane passe du pas lent des chameaux,
Hommes enrubannés.
Le soleil se fait plus chaud, douceur à l’ombre des palmiers
Hauts, verts, quelques arbustes fleurissent au pied,
Bougainvilliers croulant de fleurs mauves
Sur la terrasse en bois, la nature se fait abri,
éclats de rire soudain, enfants légèrement vêtus
S’éclaboussent dans la grande bassine en métal,
Lessiveuse d’autrefois, voix de la mère des mères parmi les femmes,
Enfants, maris, rient, s’aiment et se protègent,
Se prennent dans les bras.
La musique cristalline s’élève et donne à chacun
Une irrésistible envie de danser, la ronde est faite et tourne au soleil couchant,
Les oiseaux donnent leur dernier concert et se cachent dans les branches hautes,
Le chien vient se coucher sur la terrasse en bois, jette un œil sur le chat lové sur la banquette, il ronronne, étrange bruit venu de ses entrailles.

Le chien grommelle un peu pour donner le change, et pousse un soupir de satisfaction.

La maisonnée s’est endormie sauf toi et moi, enlacés, nous caressant, et toi, toi, tout en moi.


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